Ces pratiques deviennent intéressantes à partir du moment où l’on s’y engage. Selon moi, l’accessibilité est plus une question d’envie que d’expérience.

– L’éducation somatique, inspirée du Body-Mind Centering®. Par le toucher, la visualisation et le mouvement, on se crée sa propre cartographie du corps. A l’aide de l’embryologie et des schèmes de développement on comprend les différentes structures du corps (os, muscles, fascias, liquides, organes, glandes). On apprend à identifier puis à mobiliser ces structures dans notre quotidien.

– Danse Contact Improvisation. Au contact des autres danseurs et du sol, on joue avec la gravité, l’inertie, l’équilibre. Nos mouvements se basent sur les perceptions et les ressources corporelles, plutôt que sur la recherche esthétique.

– Mouvement Rituel. Une série de mouvements inventé par Anna Halprin qui offre une base d’exploration somatique, un vocabulaire varié de mouvement, et des points de départs pour improviser.

– Improvisation et performance. Le scoring et le coaching permettent de déployer avec efficacité les improvisations en solo, en duo, en trio, en groupe… Être et créer dans l’instant. Au mouvement et à la danse, peut s’ajouter du son, des mots, et autres moyens d’expressions.

– Mouvement spontané ou Mu Shin Wu Wei.

«MuShin» signifie en japonais «pas d’esprit pensant». Laisser la pensée préconçue et jugeante, pour laisser émerger le flux de l’action physique de l’être dans l’instant. «Wu Wei» est un concept taoïste : permettre au corps-esprit de nous le dire que faire. Être avec ce qui est sans construction humaine.

Chacune de ces pratiques peut s’exercer séparément ou combinées. Elles peuvent s’influencer et interagir mutuellement.